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    [Critique] Hunger Games - L'Embrasement




    Chaque fin d’année à son blockbuster à la sauce teen movie, son film d’hiver, le film qu’il ne faut pas rater. Cette année c’est au tour de la franchise Hunger Games de s’occuper de la date stratégique du Thanksgiving. Après un premier opus réussi malgré quelques défauts, la franchise nous promettait un divertissement de très haut vol, pour se faire on constate de nombreux changement entre les deux films (réalisateur, scénariste)... Alors pari réussi ?

    Certains spectateurs ne le verront pas mais la franchise change grandement de réalisation. Alors que Gary Ross aimait les plans Shaky Cam, souvent désagréables durant les scènes d’actions, et les dialogues dynamiques, quitte à en faire trop, Francis Lawrence (à qui l’on doit le très impressionnant Je suis une Légende, ou le sublime De l’Eau pour les Elephants) préfère poser sa caméra, nous faisant d’avantage profitant des scènes d’actions, un peu plus nombreuses dans cette suite qui gagne en intensité. Lawrence a le talent de rendre interessant toutes ses scènes, alors que la première partie du film originel pouvait être parfois longue, ici elle (comme tout le film) passe très rapidement. Oui puisqu’en plus d’avoir une réalisation plus soignée, Catching Fire a aussi un rythme plus effrénée, tout le film s'enchaîne très vite, le film est vraiment bien écrit, rendant la majorité des personnages très attachants. Alors que le personnage du Président Snow n’était qu’une caricature assez minable dans le premier opus, il s’impose dans ce second opus comme un véritable méchant charismatique. Effie personnage qui n’était que à l’origine de scènes comiques dans Hunger Games, à dans cette suite, certaines des scènes les plus poignantes. Quoi de mieux pour porter ces personnages plus interessants que des acteurs toujours aussi bons ? Résultat Jennifer Lawrence a une palette d’émotions plus importantes, et montre qu’elle mérite son Oscar (reçu pour Silver Linings Playbooks certes), Josh Hutcherson se montre impécable dans un rôle très différent, Elizabeth Banks est incroyable. Et Claflin en Finnick et Malon en Mason sont des très bon choix.
    Techniquement le premier film laissait parfois à désirer, il faut dire que le faible budget (pour une production Hollywoodienne puisque l’on parle de 78 millions de dollars malgré tout) y était pour beaucoup. Ici on voit que le budget a été augmenté, les effets visuels sont plus convaincants, malgré quelques plans encore limites, et la photographie est de bonne facture (voir carrément géniale dans certaines scènes). Malgré tout Catching Fire ne brille pas par sa technique, il fait le minimum syndicale, sauf dans quelques scènes où le film se montre vraiment impressionnant, et surprenant. Le choix musical est toujours d’aussi bonne qualité, la musique se mêle parfaitement aux images du film. James Newton Howard parvient à réaliser une soundtrack bonne, mais pas inoubliable. Peu de thèmes restent en tête. Le montage et le mixage du film est sobre, mais de bonne qualité.

    Oui, le pari est complètement réussi, alors qu’Hunger Games posait déjà des bases serieux à un univers prometteur, ce Catching Fire parvient à être un véritable divertissement, de très grande qualité. L’un des meilleurs de l’année. Pas grand chose à reprocher à Hunger Games : L’Embrasement sauf son dernier plan, qui ne nous donne qu’une seule envie : crier la suite !

    17/20



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